Tribunal de Mbanza Ngungu
Ils sont accusés de meurtres et tortures à l’endroit de la population civile et des policiers. Leur procès s’est ouvert mercredi au tribunal de grande instance de Mbanza Ngungu, à plus de 215 kilomètres de Matadi, chef-lieu de la province du Bas-Congo. Mais l’audience n’a pas eu lieu, à la demande des avocats de la défense qui ont sollicité un report, rapporte radiookapi.net
Ces adeptes ont été arrêtés le 5 mars dernier, à Luozi et à Songololo, lors de l’opération dénommée « Bondeko ». Au départ, ils étaient une quarantaine, tous reconnus comme membres de Bundu dia Kongo (BDK). Selon un magistrat de Mbanza Ngungu, quatorze d’entre eux ont été relâchés après avoir nié leur implication dans les derniers événements de mars. En revanche, ceux qui ont avoué avoir pris part au soulèvement ont été gardés, a indiqué pour sa part le premier substitut du procureur de la République, ajoutant qu’il s’agit des radicaux. C’est ce groupe qui devait comparaître en public mercredi devant le tribunal de grande instance de Mbanza Ngungu. Leur collectif d’avocats a sollicité le report d’au moins deux semaines afin de mieux s’imprégner du dossier. Se fondant sur la loi, le tribunal a accordé 48 heures aux avocats de la défense. Donc, en principe, c’est ce le vendredi 11 que la première audience de ce procès aura lieu.
