Election présidentielle en RDC: les candidats seront soumis à un débat contradictoire

Les deux chambres du parlement ont poursuivi hier samedi l’examen et l’adoption article par article de la loi électorale. Parmi la centaine d’articles déjà adoptés, l’option a été levée sur l’obligation d’un débat contradictoire entre les futurs candidats à l’élection présidentielle, rapporte radiookapi.net

L’organisation de ce débat est confiée à la Haute autorité des médias (HAM), l’une des institutions d’appui à la démocratie. Mais cette disposition n’a pas recueilli l’unanimité au sein du parlement. Pendant le débat, deux camps se sont diamétralement opposés. D’un côté, la majorité des parlementaires étaient pour; de l’autre, une minorité, constituée des parlementaires PPRD et alliés, étaient contre.

Les premiers ont tenu à ce que les futurs candidats à la magistrature suprême soient aussi jugés sur leurs capacités à se défendre sur certaines questions liées à la gestion du pays. A ce sujet, chaque candidat devra intervenir personnellement lors du débat contradictoire, en dépit de l’opposition des députés et sénateurs du PPRD.
rnEn revanche, le critère du niveau d’études proposé par les commissions politiques de deux chambres a été rejeté par les parlementaires. Ce critère a été jugé non constitutionnel. rn rnD’autres articles concernant les conditions d’éligibilité à la présidence de la République ont également été adoptés. En effet, le candidat devra être de nationalité congolaise d’origine, avoir 30 ans d’âge au minimum et avoir été enrôlé par la Commission électorale indépendante. En plus il devra verser pour le compte du Trésor public, une caution de 50 000 dollars américains.
rnConcernant le futur parlement, le nombre des sièges fixé est de 500 pour l’Assemblée nationale et de 104 pour le Sénat. Au palais du peuple, les deux chambres espèrent adopter la totalité de la loi électorale avant la fin de la semaine.