Le vice-président de la République en charge
la commission politique, de la défense et de la sécurité l’a déclaré le mercredi 21
septembre, à l’occasion de l’ouverture d’un atelier des femmes parlementaires et ministres
de la RDC. Interrogé sur cette question, rapporte radiookapi.net, Ruberwa estime que le
gouvernement devrait d’abord s’excuser de n’avoir pas honoré ses engagements.
Après près
de trois semaines du statu quo, le vice-président Azarias Ruberwa pense que le
gouvernement doit communiquer avec franchise afin de trouver une issue à la crise scolaire
actuelle. « A mon humble avis, deux semaines après le raté de la rentrée scolaire, pour
favoriser les négociations en cours, le gouvernement doit être en mesure d’expliquer
clairement, le cas échéant de présenter des excuses, pour des promesses non tenues »,
a-t-il dit en substance.
Ces excuses concernent aussi bien l’accord de Mbudi que la
suppression des frais qui étaient pris en charge par les parents et qui n’ont pas été
substitués. « Je pense qu’en communiquant de cette manière, il est possible de trouver un
compromis sur le niveau de paliers, c’est-à-dire, un processus de solution au fur et à
mesure », a souligné le vice-président Ruberwa.
Il a insisté sur le fait que le
dénouement de cette crise dépend de l’attitude du gouvernement. Celui-ci devra au
préalable, reconnaître qu’il a fait des promesses qu’il n’a pas tenues et ensuite,
expliquer pourquoi.