Il s’agit de Ngongo Luwowo, ancien parlementaire et ancien ministre de l’information sous le régime de Mobutu. Exilé politique en France depuis 8 ans après la chute de ce régime le 17 mai 1997, cet ancien dignitaire est rentré au pays par sa ville natale, le Kindu, rapporte radiookapi.net
C’est en prévision des échéances électorales prochaines que Ngongo Luwowo s’est résolu à retourner au pays. Il a choisi ce moment où se déroulent encore les opérations d’identification et d’enrôlement dans cette partie du pays. Lui-même est allé s’enrôler dans cette ville qui était son fief électoral sous Mobutu.
La loi sur l’identification et l’enrôlement ne permettant pas aux Congolais de l’étranger de participer à ces opérations, l’ancien dignitaire a jugé bon de revenir au pays. Néanmoins, il estime que cette loi devrait être révisée au profit des Congolais de la diaspora. Car, dit-il il est impossible matériellement de demander aux deux ou trois millions de Congolais de l’étranger de revenir participer aux opérations de vote.
« Cette loi a été votée par les hommes, c’est-à-dire, les députés de la transition, je pense que les mêmes députés peuvent la réviser », a laissé entendre Ngongo Luwowo. Tout est question de volonté politique, a-t-il souligné. Il pense à cet effet qu’autant la communauté internationale a dépensé des millions des dollars pour l’enrôlement des Congolais des contrées reculées et difficilement accessibles, autant on pouvait le faire pour ceux de l’étranger.
« Cela ne demanderait pas beaucoup d’argent, juste quelques ordinateurs dans les villes européennes qu’on déploierait dans les ambassades et les consulats où iraient s’enrôler des Congolais vivant dans ces pays », a proposé l’ancien ministre de l’Information.