Le président angolais et président en exercice de l’Union africaine, Joao Lourenço, a affirmé, lundi 10 mars, son soutien à l’initiative du Pacte social pour la paix et le vivre-ensemble, pilotée par les catholiques et les protestants.
Le Chef de l’État de l’Angola a livré sa position lors d’un échange avec la délégation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC), à Luanda, capitale angolaise. Il a promis son soutien à ce projet en sa double qualité de président de l’Union africaine et de chef d’État angolais.
Sur son compte X, le Révérend pasteur Éric Nsenga de l’ECC a salué cet engagement de Joao Lourenço :
« Grande satisfaction pour cette mission d’harmonisation de vues avec le Président Lourenço en sa double qualité de président de l’Union africaine et d’autorité de facilitation du processus fusionné de Luanda et de Nairobi. »
Ces princes de l’Église ont rencontré, mardi 4 mars, le président Yoweri Kaguta Museveni en Ouganda. Sur place, dans la soirée, ils ont également rencontré l’ancien chef de guerre Thomas Lubanga, accusé par l’ONU de collaborer avec l’AFC-M23.
Ces responsables religieux promettent d’échanger, dans les jours à venir, avec Emmerson Mnangagwa du Zimbabwe et Évariste Ndayishimiye du Burundi.
La CENCO et l’ECC ont déjà rencontré de nombreuses personnalités, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Depuis le 4 février dernier, les membres de la CENCO et de l’ECC ont remis au Chef de l’État de la RDC, Félix Tshisekedi, un projet contenant des propositions pour sortir la RDC de la crise sécuritaire qu’elle traverse dans sa partie orientale.
Au pays, certains caciques du pouvoir boudent l’initiative de ces pasteurs et s’en tiennent au processus de Luanda et de Nairobi.