La ville
fait peur. Plus de dix cas de banditisme ont été enregistrés pour le seul mois de juillet.
Des hommes, certains en armes, d’autres en civil, cassent des portes de maisons, emportent
tous les biens de valeur et tuent parfois, constate radiookapi.net. La police se dit
impuissante devant ce phénomène.
Les cas de vol à main armée sont monnaie
courante. La nuit de dimanche à lundi, des hommes armés en uniforme ont attaqué une famille
dans la commune de Kisangani, non loin du camp Ketele. C’est dans ce camp qu’habitaient les
assassins de l’étudiant de l’Institut facultaire agronomique tué en mi-juin.
La
semaine dernière, de nombreux cas de vol à main armée ont été rapportés à la police.
«Devant cette résurgence du banditisme, les forces de l’ordre ne peuvent rien faire»,
déclare un officier.
La police de la ville manque d’effectifs pour couvrir tous les
coins de Kisangani. A cela, il faut ajouter l’absence d’équipements dont des véhicules tout
terrain et des appareils de communication, a-t-il renchéri.
Pour le moment, il est
difficile d’identifier les auteurs de ces crimes à répétition. Entre temps, beaucoup de cas
d’évasion (d’éléments dangereux) sont signalés à la prison centrale.