Cette délégation a pour mission d’évaluer les travaux de réhabilitation
de la nationale numéro 2 qui relie Mbuji-Mayi à Kasongo. Cependant, elle déplore la lenteur
dans l’avancement de l’ouvrage financé par la Banque mondiale. Tanswasea, entreprise
d’exécution, attribue ce retard au manque de matériels, rapporte
radiookapi.net.
Commencés le 4 mai dernier, les travaux de réhabilitation de
la nationale n°2 ne sont qu’à 12 kilomètres sur les 524 à réhabiliter entre Mbuj-Mayi et
Kasongo au Maniema. Et pourtant, près de 16 millions $US ont été versés à cette fin.
La mission d’évaluation de la Banque mondiale est descendue sur le terrain ce
dimanche. Après constat, la délégation a eu un entretien avec les responsables de Tanswasea,
entreprise qui s’occupe de travaux. A l’issue de l’entrevue, Patrice Diboboy, coordonnateur
de l’unité de projet a déclaré que son entreprise peut se ressaisir si elle est dotée d’un
matériel approprié. Sur le champ, la délégation a exigé à l’entreprise un chronogramme des
tâches à exécuter.
Pour sa part, M. Ricardo, directeur de projet de Tanswasea, a
promis d’accélérer les travaux de manière à les terminer d’ici octobre 2006. Le chef de la
délégation a demandé à la population de faire confiance à ce projet qui doit passer à la
vitesse supérieure.