Des coups de feu ont été entendus en début d’après-midi du jeudi 20 février à Lubero-Centre (Nord-Kivu).
Toutes les activités socio-économiques ont été paralysées. Certains habitants ont commencé à courir dans tous les sens et d’autres ont emprunté la route de Butembo.
Alors que toutes les activités se déroulaient normalement depuis le matin, ces coups de feu ont créé une psychose au sein de la population de Lubero-Centre. Celle-ci craignait une éventuelle attaque des rebelles du M23.
« Il y a eu une psychose, il y a aussi la panique. C’était dû à un groupe de militaires indisciplinés, non contrôlés également, qu’on est venu relever, qui ont fait que, en tirant des coups de feu, ça a entraîné cette panique et cette psychose auprès de la population », a témoigné le colonel Alain Kiwewa, administrateur du territoire de Lubero.
Selon lui, la situation est redevenue calme : « Moi, je suis ici, j’ai fait l’inspection sur terrain, il n’y a absolument rien. La situation sécuritaire est maîtrisée en ce moment. C’est pourquoi je suis passé pour demander à la population de retourner et de continuer leurs activités habituelles », a-t-il poursuivi.
Il a invité ses administrés à faire confiance aux autorités politico-administratives et aux forces armées de la République démocratique du Congo ainsi qu’aux « patriotes Wazalendo ».