Plus de 3 000 personnes enregistrées. C’est le résultat
obtenu ce lundi, première journée de l’opération d’identification et d’enrôlement dans les
51 centres de la province, a constaté radiookapi.net. Mais à l’intérieur de la province, la
sécurisation et le transport du matériel électoral requièrent plus de moyens logistiques.
A Matadi, 7 centres n’ont pas ouvert leurs portes pour des raisons logistiques.
Même situation à Boma et Tshela où un seul centre est opérationnel.
Selon le
coordonnateur de la CEI/Bas-Congo, le manque de logistique empêche le déploiement du
matériel dans tous les coins de la province. Selon Hervé Diakese, la Monuc s’est engagée à
faire parvenir le matériel électoral uniquement dans les chefs-lieux des territoires.
Après, la prise en charge du matériel à l’intérieur de la province revient à la CEI et aux
autorités locales.
«Mais il se pose un problème de transport et de la sécurisation du
matériel électoral. Ceci renvoie aussi à la prise en charge des effectifs des policiers et
des services de sécurité dans le processus» reconnaît M. Diakese.
Pour lui, le
défi sécuritaire est le premier à relever. Il regrette que le Bas-Congo ne soit pas
suffisamment doté d’instruments de répression et de sécurisation dans cette phase du
processus électoral.