Kisangani : grogne des prestataires des soins de santé au centre de traitement de Mpox

Les prestataires des soins de santé du centre de traitement de la variole du singe (Mpox) installé à l’hôpital général de référence Makiso/Kisangani sont mécontents. Ils ont réclamé ce jeudi 13 février le paiement de leur prime de prestation de service.  

Ils se disent abandonnés à leur triste sort car le nouveau projet de l’UNICEF ne prend pas en compte la nutrition des malades ainsi que leurs gardes. Le premier projet de l’ONG Médecins sans frontières (MSF) étant arrivé à terme en décembre dernier.

 Les prestataires des soins santé ne savent plus comment survivre. L’un d’eux, lance ce cri d’alarme :

 « Nous le personnel, nous sommes démotivés, c’est comme si nous sommes marginalisés, nous sommes délaissés, nous demandons que les autorités puissent nous venir en aide surtout ceux qui travaillent puisque nous sommes exposés… » 

Le chargé des opérations pour la riposte des épidémies sanitaires, a la Division provinciale de la santé, le Dr Franck Mebwa, les appelle au calme. Il assure que les démarches sont en cours auprès d’autres partenaires : 

 « Nous sommes en train de frapper chez les partenaires s’ils peuvent nous appuyer par rapport à ça. Il y a une lueur d’espoir par rapport à la prise en charge des prestataires, qu’ils gardent leur calme, ce sont des démarches qu’on doit entreprendre, ça ne peut pas prendre un jour, deux jours, ça va prendre toujours des mois… »  

 En effet, ce centre de traitement des malades de Mpox accueille actuellement une centaine de patients. Depuis quatre mois, il a enregistré cinq décès. Le dernier cas date de ce vendredi 14 février.

 

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