Les combattants hutus rwandais doivent quitter d’ici lundi le camp de Miranda, dans
la zone de Ninja et Bitara et rejoindre le programme de rapatriement volontaire mis en place
par la Monuc. Ultimatum lancé ce jeudi par le commandant de la brigade du Sud-Kivu aux
rebelles rwandais. Le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant colonel Thierry
Provendier, interrogé par radiookapi.net, a donné des précisions à ce sujet.
Il
était d’abord question pour les casques bleus de prendre contact avec une brigade des FDLR
à Miranda et de leur intimer l’ordre de quitter la zone. Ceci pour permettre aux forces de
la Monuc de contrôler la région, a dit le porte-parole militaire.
Selon le
lieutenant colonel Provendier, l’opération s’est déroulée en 4 phases. Les troupes
onusiennes appuyées par un hélicoptère d’attaque se sont dirigées vers le camp de Miranda.
Puis, une infiltration à pied de trois heures jusqu’à atteindre le camp où les casques bleus
ont pris contact avec les FDLR. Enfin, le commandant de la brigade du Sud Kivu s’est rendu
personnellement sur place pour lancer l’ultimatum.
Toujours selon le porte-parole
militaire, les FDLR ont rassuré qu’ils quitteraient le poste de Miranda lundi prochain. Cet
ultimatum entre dans le cadre d’une nouvelle opération de contrôle lancée par la brigade
du Sud-Kivu. Huit hélicoptères ont transporté sur place des forces pakistanaises et
guatémaltèques.