C’est ce que
révèle un rapport de Human Rights Watch publié ce mercredi à Johannesbourg, en Afrique du
Sud. Selon ce rapport basé sur l’influence de l’exploitation des mines en RDC, le trafic de
l’or est à l’origine des violations massives des droits de l’homme constatées en Ituri,
rapporte radiookapi.net. Les seigneurs de guerre et des compagnies internationales, comme
Ashanti Gold, sont pointés du doigt.
Mme Anneke van Woudenberg, chercheur à Human
Rights Watch insiste sur le fait que le gouvernement congolais devrait attirer l’attention
des investisseurs potentiels sur le respect des droits de l’homme au Congo. De même, elle
demande au gouvernement d’arrêter le trafic illégal des minerais sur le territoire
congolais. « L’or de l’Ituri doit servir aux Congolais et non aux chefs de guerre. C’est
important que les richesses du Congo reviennent avant tout aux Congolais et servent au
développement de l’Ituri et du Congo », a-t-elle déclaré.
Mme van Woudenberg a
par ailleurs indiqué que son ONG a demandé à la compagnie Ashanti Gold d’arrêter toute
relation directe ou indirecte avec les seigneurs de guerre. Concrètement, a-t-elle précisé,
la compagnie doit cesser tout appui financier au FNI de Floribert Ndjabu et aux autres
groupes armés de l’Ituri. « Si Ashanti Gold veut travailler en Ituri, elle doit
s’occuper des intérêts de la population et non de ceux des chefs de guerre, a-t-elle
insisté.
Ce rapport couvre le secteur de Mongwalu et Dourba, deux zones qui étaient
sous contrôle des groupes armés FNI et FAPC.