Equateur : deux militaires, auteurs présumés d’un meurtre d’une femme à Gbadolite, devant la barre mardi prochain

L’ouverture du procès

était initialement prévue pour ce vendredi à Gbadolite. Mais celle-ci a été reportée à mardi

prochain. Les raisons de ce report n’ont pas été signalées.

La victime, une femme

d’une cinquantaine révolue, a succombé à un coup de poignard. Le drame s’est produit la

semaine dernière, dans la localité de Pambua, à 55 kilomètres de la ville de Gbadolite.

Selon des témoins, tout serait parti d’une discussion entre un groupe de policiers

et les deux militaires des FARDC. Ceux-ci avaient été soupçonnés de détenir des objets

volés. Un agent de l’ANR, fils de la défunte, qui était de passage, se serait approché pour

apporter du secours aux policiers.

Alertée à son tour, la mère de l’agent est venue

elle aussi s’enquérir de la situation pour laquelle son fils était appelé à intervenir.

C’est en ce moment là que l’un des militaires a donné un coup de baïonnette à la femme.

Elle en est morte.

L’auditeur militaire de la garnison de Gbadolite a rapporté les

mêmes faits. Il a cependant estimé que les deux accusés sont présumés innocents jusqu’à

l’établissement de leur culpabilité. « Celui qui sera reconnu coupable de cet assassinat

par le tribunal, risque la peine de mort », a indiqué l’officier militaire.