L’ouverture du procès
était initialement prévue pour ce vendredi à Gbadolite. Mais celle-ci a été reportée à mardi
prochain. Les raisons de ce report n’ont pas été signalées.
La victime, une femme
d’une cinquantaine révolue, a succombé à un coup de poignard. Le drame s’est produit la
semaine dernière, dans la localité de Pambua, à 55 kilomètres de la ville de Gbadolite.
Selon des témoins, tout serait parti d’une discussion entre un groupe de policiers
et les deux militaires des FARDC. Ceux-ci avaient été soupçonnés de détenir des objets
volés. Un agent de l’ANR, fils de la défunte, qui était de passage, se serait approché pour
apporter du secours aux policiers.
Alertée à son tour, la mère de l’agent est venue
elle aussi s’enquérir de la situation pour laquelle son fils était appelé à intervenir.
C’est en ce moment là que l’un des militaires a donné un coup de baïonnette à la femme.
Elle en est morte.
L’auditeur militaire de la garnison de Gbadolite a rapporté les
mêmes faits. Il a cependant estimé que les deux accusés sont présumés innocents jusqu’à
l’établissement de leur culpabilité. « Celui qui sera reconnu coupable de cet assassinat
par le tribunal, risque la peine de mort », a indiqué l’officier militaire.