Ces enfants sont placés provisoirement dans un centre de transit et
d’orientation de la ville de Goma. Tous, âgés de moins de 18 ans, ils sont encore sous la
charge de l’ong SOS Grands Lacs et de la division provinciale des Affaires sociales. La
Monuc n’écarte toutefois pas le risque de ré enrôlement.
Ce retrait est l’aboutissement,
de l’opération de vérification amorcée depuis le 4 mars dernier. Les 250 enfants étaient
associés aux groupes armés actuellement au centre de brassage de Mushaki. Selon Audrey
Stadelweiser de la section protection de l’enfance de la Monuc à Goma, l’officier qui a en
charge ce centre a été coopératif. En dépit de la résistance de quelques commandants, les
enfants ont été libérés.
Concernant leur réinsertion, Audrey Stadelweiser a indiqué
que ce sont les partenaires actifs qui devraient étudier la question et travailler avec les
familles d’origine des enfants. Toutes les questions liées à cette insertion ne sont pas
encore réglées.
L’agent de la Monuc pense que le risque de ré enrôlement n’est pas
écarté.