Revue de presse kinoise du vendredi 26 juin 2015. Plusieurs journaux parus ce matin à Kinshasa se sont intéressés à l’inauguration de la nouvelle aérogare et nouvelle tour de contrôle de l’aéroport international de N’djili. Forum des As titre en manchette: «La RDC enfin dotée d’un aéroport répondant aux normes internationales». L’aéroport international de N’Djili, rapporte le quotidien, fait peau neuve depuis le 25 juin au terme de trente-huit mois de «chirurgie esthétique » et est doté de nouvelles infrastructures répondant aux normes internationales.
Il s’agit d’une tour de contrôle et d’une aérogare modulaire. Ces deux infrastructures ont été inaugurées jeudi 25 juin par le Président Joseph Kabila, indique le tabloïd.
Forum des As est persuadé que la modernisation de l’aéroport international de N’djili mettra fin aux bousculades de passagers à l’embarquement pour des vols internationaux ainsi qu’aux longues heures d’attente de bagages des passagers après leur descente d’avion.
Le quotidien croit également que du tarmac au terminal, les passagers n’auront plus le moindre pas de marche et du terminal jusqu’au pied de la passerelle, ils seront transportés en tout confort et en toute sécurité.
Après 38 mois de travaux ininterrompus, poursuit le tabloïd, le principal aéroport de la RD Congo a, dorénavant, une nouvelle tour de contrôle d’une hauteur de 34 mètres, constituée d’un bloc technique, d’une nouvelle centrale électrique et d’une caserne anti-incendie nouvellement construite.
La Prospérité est restée sur le même chapitre et évoque que l’aérogare modulaire et la nouvelle tour de contrôle ont coûté une bagatelle somme de 79 500 000 dollars américains, financés à 86% par la Banque africaine de développement (Bad) et à 14% par la Régie des voies aériennes (RVA) au travers de la redevance de développement des infrastructures (IDF).
Le quotidien cite le ministre des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba qui a compté la nouvelle aérogare et la tour de contrôle parmi les actions du programme de la révolution de la modernité, initié par le chef de l’Etat.
Avec l’inauguration des infrastructures aéroportuaires, Justin Kalumba estime que Joseph Kabila est en train d’écrire positivement une nouvelle page d’histoire en lettre d’or et de marquer, d’une encre indélébile, l’histoire aéronautique de la RDC par une série d’innovations dans tous les aéroports et aérogares nationaux.
Dans un autre article, La Prospérité titre: «Paie des fonctionnaires, mafia, Ernestine Nyoka pour une loi anti-Maboko banques». Le quotidien parle de la vice-ministre du Budget, Ernestine Nyoka qui propose un projet de loi créant et organisant l’Agence nationale de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat.
Le journal indique que la vice-ministre du Budget entend, à travers ce projet de loi, conjurer des velléités complices et malicieuses de certains comptables publics chargés d’assurer cette paie aussi bien à Kinshasa que dans les provinces non encore desservies par les banques commerciales et par Caritas Congo.
A en croire Me Ernestine Nyoka, ces comptables publics, usant des pratiques occultes qui, toute évidence, mieux connues sous le vocable «Maboko banques», s’érigent en véritables tortionnaires faisant ainsi d’eux, des dangers publics pour les agents et fonctionnaires, rapporte La Prospérité.
Ces pratiques funestes, ajoute la vice-ministre du Budget, consistent à rançonner les vulnérables fonctionnaires et agents de l’Etat, en exigeant d’eux, le paiement d’une quotité de leur propre salaire sous prétexte d’une couverture des frais de tenue de compte.
De son côté, Le Phare barre: « Un camion de Pain Victoire échappe à un braquage ». Selon le quotidien, ce camion de convoyage des fonds de la société Pain Victoire assurant le convoyage des fonds amassés de différents dépôts et terrasses dans les communes, a été le mardi 23 juin la cible des tirs d’une bande de malfaiteurs qui l’avait pris en chasse depuis des heures.
Les agents de l’entreprise “Pain Victoire” qui roulaient sans se douter de rien, souligne le tabloïd, ont été surpris par des tirs d’armes à feu. Ces coups de feu venaient curieusement d’un véhicule banalisé.
Dans leur stratégie, les bandits croyaient ainsi effrayer les travailleurs de Pain Victoire, en espérant qu’ils allaient s’arrêter, ouvrir les portières et disparaître dans la nature pour sauver leur peau, en abandonnant les fonds de l’entreprise, conclut Le Phare.