Revue de presse du vendredi 20 juin 2014
Pour la première fois depuis la publication du calendrier des élections urbaines, municipales et locales, les mandataires des partis politiques dûment accrédités vont rencontrer ce vendredi au Palais du peuple, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), rapporte La Prospérité.
« S’il est admis que ce rendez-vous intervient à un moment où les envoyés spéciaux de la communauté internationale ont presque jeté, dernièrement, le pavé dans la marre, après qu’ils ont exigé un calendrier global et, par ricochet, inclusif, il n’en demeure pas moins vrai que de son côté, la Ceni, elle, avec Malumalu, n’avait jamais abdiqué sa décision prise et annoncée, en toute indépendance et conformément à la Constitution en vigueur en RDC, lors de la publication dudit calendrier », affirme La Prospérité.
Depuis, deux sons discordants résonnent désormais dans les oreilles, deux visions frontales semblent, progressivement, se développer. Tantôt, les uns applaudissent ce calendrier et se frottent les mains. Tantôt, les autres le maudissent et se pourvoient en contestation… ce qui explique la réunion de ce jour avec les acteurs des partis politique.
De son côté, Forum des As signe: « Pas de consensus sans la Majorité ». Le quotidien s’intéresse aux réunions du trio chancelleries occidentales-opposition-faction de la société civile qui se tiennent depuis quelques semaines à Kinshasa.
Si toutes ces rencontres ont pour motivation la recherche du consensus en RD Congo, surtout dans la perspective du marathon électoral, Forum des As prévient qu’il faudrait éviter que cet appui se transforme en une espèce de coaching d’un camp au détriment d’un autre. Il ne faudrait surtout pas que ce partenariat « débouche sur des solutions-clé en mains ». Car celles-ci ont marqué leurs limites en Afrique comme ailleurs, estime le journal.
Sur un autre chapitre, le même journal rapporte que des organisations de la société civile projettent des marches pacifiques pour réclamer la formation du gouvernement de cohésion nationale attendu depuis 8 mois maintenant.
A ce sujet, le quotidien rapporte que Léon Kengo est embarrassé. Pas facile d’être à la place de l’autorité morale de l’opposition républicaine par ces temps qui courent. Tout simplement parce que Léon Kengo a l’embarras de choix face à la gestion des ambitions au sein de sa plateforme où, en fait, tout le monde est candidat au Gouvernement, explique Forum des As. « Dès lors, sur qui porter son choix ? Car, la vieille tradition politique en RDC renseigne que les déçus plient souvent bagages pour regarder ailleurs », interroge le journal.