Revue de presse du jeudi 6 mars 2014
Forum des As rapporte à sa une que le pasteur Denis Lessie, condamné à 10 ans de servitude pénale en première instance, pourrait s’en tirer plus tôt que prévu grâce à l’arrêt rendu mercredi 5 janvier par la Cour militaire de Kinshasa/Gombe. Il est condamné pour escroquerie et incitation à la violation de consigne militaire prononcée en première instance, et acquitté pour l’accusation d’association de malfaiteurs. En effet, au terme de cette audience, sa peine a été réduite à 15 mois seulement en lieu et place de 10 ans retenus à son encontre au premier degré.
Le journal explique que dans quatre mois, le responsable de l’église ” Arche de Noé ” recouvra sa liberté pour avoir déjà passé 11 mois en prison. Il devra cependant restituer à Jean-Baptiste Ntawa 62.500 dollars américains dans 8 jours, et 33.000 dollars dans les trois prochains mois.
L’Avenir, de son côté, annonce à sa une : « Une enveloppe de 500 USD mise en jeu par tête d’ADF ».
Le journal affirme que le conseil de sécurité de Beni a décidé de reprendre une vielle méthode qui avait porté ses fruits par le passé. La population de cette ville du Nord-Kivu est invitée à dénoncer tous les collaborateurs des rebelles ougandais ADF et de gagner de l’argent. 500 dollars américains pour la dénonciation d’un de ces bandits. L’appel a été lancé mardi 4 mars par le maire, Nyonyi Bwanakawa.
Le journal indique que cet appel vient après l’attaque à la grenade du véhicule de la Monusco lundi 3 mars. Six casques bleus de la Monusco avaient été blessés dont deux grièvement.
L’Avenir note que depuis deux semaines, une criminalité a vu le jour en pleine ville de Beni, ce qui se manifeste à travers le sabotage de l’opération « Sukola 1 ».
Le Potentiel fait remarquer une « lourdeur dans l’exécution » de l’amnistie.
Le journal relaie les propos du président de la Fondation Bill Clinton pour la paix, sur la procédure initiée par le ministère de la Justice et des Droits humains qui rend lourde lapplication de la loi sur l’amnistie pour faits insurrectionnels et faits de guerre et infractions politiques.
En effet, il est demandé aux candidats bénéficiaires de signer un acte par lequel ils s’engagent à ne plus commettre les fautes pour lesquelles ils ont été détenus.
Le hic, selon cette organisation, est que lon demande aux prisonniers de produire deux photos passeports alors que les appareils photos sont interdits dans tous les centre de détention, informe Le Potentiel.