Revue de presse du lundi 3 février 2014
La Prospérité se demande qui, de la classe politique et de la Ceni, risque d’être à la base du freinage du cycle électoral 2013-2016.
Aussi, face aux flèches mouchetées des acteurs politiques, ces fournisseurs des candidats, la Centrale électorale se défend-elle, avec des arguments, pour les moins massues, selon le journal. En effet, dans les milieux proches du président de la Ceni, on soutient que toutes les dispositions ainsi que les contacts avec tous les partenaires ont été pris, et des garanties auraient été obtenues pour l’organisation des prochaines élections.
Seulement, l’agitation observée du côté de la classe politique, dénote, d’après certains observateurs, d’une fuite de responsabilité, ajoute le journal.
Malu Malu a exhorté les députés, divisés sur la feuille de route présentée par la Ceni, à libérer le processus électoral, souligne La Prospérité.
Sur le même sujet, L’Avenir titre à la une : « Feuille de route de la Ceni : Malu Malu s’en remet à la classe politique ».
Le quotidien indique que le président de la Ceni a demandé à la classe politique de prendre toutes ses responsabilités et de se prononcer sans craindre d’être mal vue par la population une fois qu’elle décidera pour ou contre la révision constitutionnelle sur des matières spécifiquement électorales, et qui ne touchent qu’à deux mots de la Constitution : scrutins directs et indirects.
L’Avenir explique aussi que toute polémique sur la question va générer des effets néfastes, étant donné que cela va consommer le temps et éloigner les chances de conciliation des vues sur la question.
L’avenir titre aussi sur la réunion du mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba signé par onze Etats africains pour ramener la paix et la stabilité dans l’est de la RDC. Le journal revient sur le 22è sommet de l’Union africaine qui a réuni les pays signataires de cet accord. Les participants ont noté que la situation dans l’Est de la RDC restait fragile. Ils ont exhorté le Gouvernement de ce pays à étendre, sans tarder, l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire et à renforcer davantage les services de sécurité et les institutions judicaires.
Les pays signataires de l’accord-cadre d’Addis-Abeba ont renouvelé leur engagement pour sa mise en œuvre.