
Revue de la presse du jeudi 9 janvier 2014
La présentation du projet de budget 2014 à l’Assemblée nationale fait la Une des journaux ce jeudi.
«Budget 2014 : Matata réplique dans 24 heures», annonce le journal La Prospérité.
Le premier ministre Matata Ponyo a présenté ce budget comme «le soubassement de la vision de l’émergence du Congo prônée par le Chef de l’Etat», explique le journal.
Après un débat axé sur les aspects sociaux liés aux salaires et à l’amélioration des conditions de vie des Congolais, le Premier Ministre doit donner des réponses ce vendredi 11 janvier 2014, conclut-il.
Le quotidien du groupe L’Avenir, pour sa part, estime que Matata a présenté «un budget réaliste».
«Tout le monde peut critiquer la modicité du budget, mais il ne faut pas pour autant oublier d’où nous venons», affirme le journal qui prédit, par ailleurs, que «les députés du peuple, qui savent les efforts que le Gouvernement a fournis, vont voter ce budget après que le Premier ministre ait rencontré leurs pertinentes préoccupations».
Toujours sur le même sujet, Forum des As titre : Rideau sur l’acte I du débat général sur le projet de budget 2014. Le journal estime que, «s’il a encaissé des coups de la part des députés, Matata Ponyo a tenu bon».
Forum des As rapporte notamment les protestations du député Henri-Thomas Lokondo qui a qualifié le budget sous examen d’illusoire à l’instar de celui de 2013. Pour le député, le potentiel fiscal de la RDC peut, à lui seul, générer plus de 20 milliards de dollars américains.
Mais les arguments visibles en matière de gouvernance ont finalement permis au Premier ministre d’amortir le choc des critiques, estime Forum des As.
La Prospérité, de son côté, rapporte que le groupe UDPS et alliés du député Samy Badibanga a boudé les débats sur le projet de budget.
Bien que présents à la plénière, ces députés n’ont pas pris part au débat, pourtant houleux, qu’ils qualifient de «plaidoirie de la complaisance» et de «routine» consistant en beaucoup de discours pour que finalement, ce budget, si maigre soit-il, soit déclaré recevable, en dépit de l’exiguité de son incidence sur le social des Congolais, rapporte le journal.