Revue de presse du vendredi 2 août 2013
Forum des As titre en une ce matin sur l’ultimatum de la Monusco à tout détenteur d’arme vivant dans la zone Goma-Sake de la rendre. Tout en soutenant l’ultimatum de la brigade de la Monusco, qui a expiré jeudi 1er août à 16 heures, le MSR invite les Forces armées de la RDC à reconquérir les territoires occupés par le M23, rapporte le quotidien.
Ce parti de la majorité au pouvoir demande par ailleurs aux groupes armés qui se reconnaissent comme étant Congolais de rendre leurs armes. De son côté, Le Potentiel a publié la déclaration politique intégrale du MSR. Dans cette déclaration en quatre points et plusieurs sous-points, le MSR félicite les FARDC pour la reconquête des localités autour de Goma et salue l’ultimatum des Nations unies.
L’Avenir s’interroge pour sa part: faut-il s’attendre à des combats maintenant que l’ultimatum a expiré ? « Pour certaines sources, à très court terme, c’est peu probable, puisque la zone de sécurité définie par l’ONU autour de Goma est déjà une zone sûre depuis plusieurs semaines. Du moins avant que l’ONU ne décide d’étendre cette zone dans les prochaines semaines », répond le canard.
Sur le même chapitre, La Prospérité titre : « Brigade d’Intervention : le MSR invite à l’offensive ! ». Ce parti de la majorité, rapporte le quotidien, encourage la brigade d’intervention des Nations Unies à lancer, conjointement avec les FARDC, des actions de reconquête tel que recommandées par la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le Potentiel rapporte par ailleurs que l’Angola serait réticent sur sa participation à la Brigade d’intervention. Ce pays n’est pas favorable à l’envoi de ses troupes combattre dans l’Est de la RDC dans le cadre de la Brigade d’intervention des Nations unies alors qu’il assume, dès le mois de décembre 2013, la présidence de la CIRGL, rapporte Le Potentiel.
Selon certaines indiscrétions, Luanda conçoit mal que cette brigade, voulue au départ comme essentiellement africaine, opère sous mandat des Nations unies. Ce qui, soutient-il, lui enlève toute son indépendance, explique Le Potentiel.
L’Angola pense que la résolution de la crise dans l’Est de la RDC passe par le renforcement de la capacité d’actions des Forces armées de la RDC, soutient le quotidien.
Pendant ce temps, à Nairobi où s’est clôturé mercredi 31 juillet dernier le sommet extraordinaire de la CIRGL, aucune avancée significative n’a été enregistrée.