Revue de presse congolaise du lundi 6 février
Le Potentiel titre à la une : «Sauf imprévu, Convocation de l’Assemblée nationale le 17 février ! » On approche lentement et sûrement de la mise en place de nouvelles institutions de la République issues des élections. Certes, précise le journal, le compte sera bon aussitôt que le verdict de la Cour suprême de justice aura été rendu public, après examen de tous les recours.
Mais en attendant, il faut faire avec le cheminement du train électoral, bon gré mal gré. Bientôt, il sera question de l’installation de la nouvelle Assemblée nationale.
A ce propos, le même quotidien s’interroge: « Y a-t-il risque d’avoir une nouvelle chambre d’enregistrement ? »
Il a été écrit que 2006 ne serait pas différent de 2011. La nouvelle Assemblée nationale va être de nouveau marquée du sceau de la « Majorité présidentielle ». Pour le journal, il en sera ainsi durant la nouvelle législature et l’opposition sera obligée, malgré elle, de ne faire que de la figuration. Comme il y a cinq ans…
De son coté, L’Observateur analyse les résultats des législatives du 28 novembre 2011: «PPRD : seul parti intégralement national». Les élections législatives ont ceci de bon qu’elles permettent de savoir après proclamation des résultats, quels sont les partis politiques dans lesquels les électeurs ont cru voir qu’ils méritent d’être le porte-étendard et l’avocat attitré de leur idéal et de leurs causes.
Elles permettent également, poursuit le journal, après évaluation des personnalités composant des partis politiques, «de se projeter dans celles qui sont créditées de pouvoir incarner les qualités d’Hercule et de Goliath pour impulser le développement de la population, tout en la protégeant contre toutes les pesanteurs qui menacent son être et son identité».
La Prospérité s’intéresse à l’Affaire Yaghi et signale qu’à la demande du ministère public, la Cour suprême de justice (CSJ) renvoie la cause à la Cour d’Appel de Matete. Le journal explique qu’en substance, la cour a déclaré recevable et fondée la requête du ministère public sur base de l’article 83 du code d’OCJ, qui traite du renvoi pour cause de sûreté publique ou de suspicion légitime.
Face à toute cette situation, La Prospérité ose croire que le tribunal de grande instance de Matete, usera de toute la sagesse possible pour instruire et rendre dans les meilleurs délais, une décision définitive pour départager le ministère public et les victimes d’avec Monsieur Yaghi, l’ancien patron de la Banque congolais. C’est cela dire le droit, conclut le quotidien.