Le quotidien s’appuie sur un nouveau rapport de Human Rights Watch (HRW) qui laisse planer le doute sur la volonté réelle du Congres national pour la défense du peuple (CNDP) à adhérer au processus de paix lancé depuis la signature de l’accord de Goma.
Pour HRW, le CNDP recrute, particulièrement des enfants, comme ce fut le cas, il y a quelques années en Ituri, souligne Le Potentiel avant de faire remarquer que « le général Bosco Ntaganda est au centre des opérations ».
Bosco Ntaganda, aujourd’hui intégré dans les FARDC, mais visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes de guerre commis entre 2002 et 2003 aux côtés de Thomas Lubanga.
Et le journal de préciser encore que « le mystère CNDP demeure entier. Tout se passe comme si l’adhésion de l’ex-rébellion à l’Alliance pour la majorité présidentielle (AMP) n’aura été que de la poudre aux yeux des sceptiques ».
D’aucuns y ont vu une digression pour détourner l’opinion de l’agenda que se prépare à mettre en œuvre l’ex-mouvement rebelle, dont l’aile militaire reste encore régentée par le général Bosco Ntaganda.
Celui-là même, ajoute encore le Potentiel, que la Cour pénale internationale (CPI) continue à réclamer, mais que Kinshasa refuse de livrer pour des raisons qui lui sont propres.
D’où cet appel de HRW : le gouvernement congolais doit « mettre un terme » à ces recrutements et à « arrêter Ntaganda immédiatement, au lieu de se réfugier derrière le prétexte que cet homme serait indispensable au processus de paix ».
La Tempête des Tropiques : Des officiers ex-CNDP relancent la rébellion à l’Est
Le quotidien y voit une nouvelle rébellion. Désertant les rangs des FARDC, des officiers ex-CNDP relancent la rébellion à l’Est, écrit le journal à la manchette.
Pour ce journal, l’attaque meurtrière menée lundi 20 décembre contre un poste de police à Rutshuru, au Nord-Kivu aurait été coordonnée par le major Patient Akilimani, un officier ex-CNDP, intégré dans les FARDC en 2009, avant de déserter et de servir aujourd’hui dans la rébellion de SPLC.
Et La Tempête des Tropiques s’empresse pour constater finalement que tout ce qui se passe à l’Est confirme la sonnette d’alarme des Nations unies sur cette désertion.
Le Phare: « Portefeuille : crise de patriotisme en RDC »
Dans ses colonnes, le journal rappelle que le 31 décembre 2010 est le délai butoir arrêté par le gouvernement pour la transformation des entreprises publiques en sociétés commerciales.
A ce sujet, le quotidien souligne que sur dix-huit entreprises, seize répondent aux critères.
Et comme par hasard, les Lignes aériennes congolaises, Lac et la Compagnie maritime du Congo, CMDC, sont classées parmi les canards boiteux et donc condamnées à disparaître.
Mais le véritable fond du problème se trouve dans les dettes que l’Etat congolais a contractées auprès de ces deux entreprises, révèle le journal. Pour Les Lac par exemple, cela tourne autour de 50 millions USD.
En fait, si l’Etat rembourse ne fût-ce que la moitié des sommes dues aux Lac et à la CMDC, elles redeviendront automatiquement viables, affirme Le Phare.
Malheureusement, constate-t-il, des intérêts obscurs condamnent ces deux entreprises à la disparition et le terrain est déjà dégagé en faveur de la concurrence, représentée surtout par des armateurs et des avionneurs étrangers, conclut le journal.
Le Palmarès : La RDC de nouveau en danger
Ce journal craint que la RDC soit en danger avec le risque de voir les Fonds vautours rafler tous les fonds libérés en faveur de l’allègement de sa dette.
Le quotidien rapporte que la Cour anglo-saxonne du Jersey a autorisé les Fonds vautours à se faire rembourser une dette de 100 millions USD, alors que lesdits fonds n’en ont déboursé que 37 millions.
Toujours selon le journal, le jugement accorde à ces Fonds vautours le droit de saisir une partie du futur bénéfice de la joint-venture qui compte parmi ses actionnaires le groupe Malta Forrest et le gouvernement congolais via la Gecamines.
Ces Fonds ont obtenu déjà en 2008 le droit de saisir pendant les 15 prochaines années les recettes de la vente d’électricité d’Inga à l’Afrique du Sud et qu’en février 2010, ils étaient autorisés par la Cour de Hong Kong de saisir une partie des droits payés par la Chine à la RDC, pour l’exploitation d’un gisement minier dans ce pays, rappelle le journal.
Face à cette situation, la RDC vient de demander de l’aide à la Facilitation du soutien juridique, un organisme créé en 2008 par la BAD, conclut Le Palmarès.
Enfin en politique, le quotidien La Prospérité publie la réaction du PPRD, le parti au pouvoir, sur un certain nombre des faits et événements qui écument l’environnement politique actuellement.
L’UNC de Vital Kamerhe, le retour d’Etienne Tshisekedi, la création de Mgr Monsengwo comme cardinal, la Ceni et les élections de 2011 ont été des points passés au peigne fin par le professeur Emile Bongeli, secrétaire national du PPRD chargé de la Communication, mardi 21 décembre dans un point de presse à l’hôtel Venus à Kinshasa, souligne le journal.