Mbandaka: les conducteurs des taxis motos accusent la police de tracasseries

Place des artistes, Rond-point  victoire/ Kinshasa. Le trafic routier  n’est pas intense ce 2/06/2011. Quelques motards discutent en attendant l’arrivée des passagers. Ici, comme dans d’autres carrefours, les motos qui font le taxi n’ont pas toutes des plaques d’immatriculation. Ce qui n’empêche pas les motards d’exercer leur activité.Place des artistes, Rond-point victoire/ Kinshasa. Le trafic routier n’est pas intense ce 2/06/2011. Quelques motards discutent en attendant l’arrivée des passagers. Ici, comme dans d’autres carrefours, les motos qui font le taxi n’ont pas toutes des plaques d’immatriculation. Ce qui n’empêche pas les motards d’exercer leur activité.

Place des artistes, Rond-point victoire/ Kinshasa. Le trafic routier n’est pas intense ce 2/06/2011. Quelques motards discutent en attendant l’arrivée des passagers. Ici, comme dans d’autres carrefours, les motos qui font le taxi n’ont pas toutes des plaques d’immatriculation. Ce qui n’empêche pas les motards d’exercer leur activité.

Les conducteurs des taxis-motos de Mbandaka (Equateur) ont accusé, mardi 27 mars au cours de leur réunion, les agents de la Police de circulation routière (PCR) de tracasseries. Ils dénoncent qu’ils sont traqués même au-delà des heures de service et ne sont relâchés qu’après payement des amendes exorbitantes.

Selon des conducteurs des taxi-motos, ces policiers se cachent dans l’obscurité et surgissent subitement à l’approche de leurs engins. L’un d’eux a témoigné à Radio Okapi:

«Les activités de la police de la circulation routière se font pendant la journée et se terminent vers 17 heures. Nous travaillons pour aider la population, les roulages nous arrêtent pendant la nuit et cela crée parfois des accidents. Même si vous avez des pièces nécessaires

Les agents de la PCR leur collent souvent des infractions fantaisistes, dans le but de leur soutirer de l’argent. «Ils nous font payer une amende allant de 20 à 30 dollars américains; alors que nous ne recevons même pas 30 dollars par jours. Mais, ils nous exigent de les payer», a poursuivui le meme conducteur.

Pour sa part, le commandant de la Police de circulation routière à Mbandaka affirme que son service est appelé à travailler 24 heures sur 24:

«Il n’est écrit nulle part que la PCR ne travaille que la journée. Ce sont les gens qui ne sont pas en ordre qui se plaignent. Ils profitent pour circuler la nuit. La police est obligée de travailler à tout moment pour veiller sur la sécurité des personnes et de leurs biens. Ce n’est pas nouveau. Cela se fait partout, même à Kinshasa».

Le commandant de la PCR/Mbandaka a, tout de meme, lancé une mise en garde contre les policiers véreux qui surgissent subitement sur la chaussée pour arrêter les conducteurs contrevenants des taxi-motos.

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