Des policiers sont accusés de tracasseries sur la route Mbuji-Mayi-Miabi dans le territoire de Lupatapata. Les usagers de ce tronçon reprochent à ces agents de l’ordre d’avoir érigé une barrière au niveau de la rivière Mudiba au cours du week-end. Assistés des jeunes d’un village environnant, ces policiers obligeraient à chaque passant de leur donner 5 000 francs congolais (5,5 USD).
Le samedi 31 décembre, ces éléments de la police nationale congolaise ont contraint au «Salongo» (travail de salubrité communautaire) un groupe de commerçants qui ravitaillent par vélo la ville de Mbuji-Mayi en huile de palme.
Une fois la tâche exécutée, chaque commerçant a été sommé de verser la somme de 5 000 francs congolais. Ils auraient ensuite été dépossédés de leurs marchandises et de leur argent.
Deux victimes ont porté plainte au bureau de police de Bakwa Hoyi, en territoire de Miabi. Ils disent avoir perdu 180 000 francs congolais (200 USD), l’ensemble de leur capital.
Ces policiers soutiennent qu’ils ont reçu l’autorisation de l’administrateur du territoire de Lupatapata, pour collecter l’argent afin de préparer les festivités de nouvel an.
L’administrateur nie avoir accordé cette autorisation.
Lire aussi sur radiookapi.net:
- Kinshasa: des chauffeurs de taxi dénoncent les tracasseries des agents du Bureau 2
- Kananga: les habitants de Bunkonde et Nkonko se plaignent des tracasseries policières
- Kisangani: l’auditorat militaire s’engage à lutter contre les tracasseries dans les ports
- Lubero: démantèlement des barrières illégales sur la route Butembo-Mangurejipa
- Bandundu: les transporteurs dénoncent les tracasseries policières sur l’axe Kinshasa-Kikwit