Des Maï-Maï qui attendent leur intégration dans l'armée
Plus de 400 combattants issus du groupe Mai-Mai du commandant Assani Ngungu et près de 30 autres des FRF (Forces républicaines fédéralistes) sont engagés dans le processus de leur intégration au sein des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Depuis un mois, le regroupement de ces combattants piétine dans les hauts plateaux de Minembwe où ils manquent même des vivres, rapporte radiookapi.net
Ces hommes se plaignent de cette situation. A leur arrivée à Minembwe centre, la population locale avait collecté des vivres. Ensuite, une assistance en vivres, couvertures et bâches leur a été envoyée dans le cadre du programme Amani, mais en quantité insuffisante. Et depuis lors, plus rien. rnCôté logement, certains sont entassés à dix ou vingt dans une même case. Aucun cas de tracasserie, d’extorsion ou de vol n’a cependant été signalé depuis l’arrivée de ces éléments. Toutefois, les ONG de droits de l’homme sur place s’inquiètent quant à la poursuite de l’identification de ces combattants. En plus, des sources locales font part de la menace de l’ex-commandant Mai-Mai, Assani Ngungu, de retourner en brousse. Selon ces sources, une centaine de ses soldats ont déjà regagné leurs milieux d’origine où ils pourront trouver de quoi se mettre sous la dent.
Contacté, le commandant second de la 10 région militaire, le colonel Baudouin Nakabaka, a indiqué que ce problème préoccupe au plus haut point la hiérarchie militaire, et qu’un lot de vivres est annoncé pour jeudi au plus tard.
