Turbines de Mobayi Mbogo
La centrale hydro-électrique de Mobayi Mbongo risque de ne plus fourniture en courant électrique. Selon le chef de district de la Snel/Nord Equateur, il manque des pièces de rechange pour dépanner l’unique turbine encore en fonctionnement. Les pièces de rechange commandées en Belgique par la direction générale de la Snel tardent à venir. Et l’unique turbine du barrage n’arrive plus à supporter la charge des abonnés, rapporte radiookapi.net
Des trois turbines que comptait le barrage hydro électrique de Mobayi Mbongo à son inauguration en 1989, une seule tourne à ce jour. Les deux autres sont tombées en arrêt, tour à tour. Selon le chef de district de la SNel/Nord Equateur, celle qui tourne encore, fonctionne avec des pièces de rechange désaffectées des deux premières. Mais aujourd’hui, cette turbine connaît notamment le problème de régulation de vitesse, de filtres et de limitation de pression. Ce qui a fait chuter très sensiblement l’intensité du courant produit par le barrage. C’est depuis trois, indique le chef de district Michel Nathan Cirimwami, que la direction générale de la Snel a passé commande de nouvelles pièces de rechange et versé plus de 194 000 euros à l’entreprise belge Acec (Atelier de construction électrique de Charleroi. Mais la livraison tarde à venir. D’où le cri de détresse de Michel Nathan Cirimwami pour éviter l’arrêt total de la centrale de Mobayi Mbongo.
Pour sa part, le PDG Oremans de l’Acec Congo reconnaît la situation. Il indique que la fabrication des pièces de rechange commandées est en cours d’exécution. L’expédition par avion en trois phases, selon la nature des pièces, ne pourrait commencer qu’en fait août prochain.
