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Ezaty Mereko
La banque mondiale au cours de sa réunion du 13 avril dernier aux USA, a appellé les gouvernements des pays membres à intervenir d’urgence pour éviter que la crise alimentaire mondiale n’appauvrisse davantage quelque 100 millions de personnes dans le monde vivant dans les pays pauvres. Selon la banque mondiale et le FMI l’ensemble des prix alimentaires mondiaux a bondi de 83 pourcent au cours de 3 dernières années. Le prix du blé a augmenté de 181%. Pour rappel au cours des semaines dernières, la flambée des prix alimentaire avait entraîné des manifestations violentes en Egypte, au Cameroun, en cote d’ivoire, en Mauritanie, en Ethiopie au Madagascar aux philippines, en indonesie et en Haïti.
En RDC, à Kinshasa et en province en général depuis le week-end dernier, les prix des denrées de grande consommation telles que le riz, le manioc, le mais, ciment, sucre, poisson et pain ont presque doublé de prix. La Banque Centrale du Congo estime l’inflation moyenne à 15 %. Ce chiffre couvre la période allant du début l’année jusqu’a la semaine dernière. Pour la BCC l’augmentation des prix sur le marché est liée à la hausse du baril de pétrole, au manque d’infrastructure et aux coupures de courant.
- La RDC est-elle concernée par cette crise ?
- Quelles mesures pour stabiliser les prix des biens de première nécessité?
rnInvités :
- Patrice Ezaty Mereko, vice président de la commission économique, financière et bonne gouvernance,
- Richard Mukong, chargé de la clientèle à l’entreprise Orgaman,
-Al kitenge Lubanda, Analyste économique.
