La question de l’exploitation illicite des ressources naturelles soulevée par la commission «Bonne gouvernance» du Congo Brazzaville fait l’objet de discussions à Lusaka, capitale de la Zambie. Le Rwanda et l’Ouganda émettent des réserves sur les sanctions proposées contre les Etats responsables de l’exploitation illégale des ressources naturelles et minières dans la région des Grands Lacs.
Le projet de sanctions s’attaque au pillage organisé et à l’exploitation illicite des ressources naturelles. Pour y arriver, les experts ont créé un cadre de dialogue et de concertation. C’est pour notamment favoriser l’échange d’informations et l’harmonisation de stratégies et politiques par la mise en place d’instruments politiques plus contraignants.
Pour ce faire, la commission «Bonne gouvernance» s’est inspirée du processus de Kimberley qui lutte contre le diamant du sang. Objectif: éradiquer l’exploitation illégale des ressources naturelles et minières.
Le Rwanda et l’Ouganda ont émis des réserves sur le projet concernant l’inculpation des Etats. Pour les deux délégations, considérer que les Etats sont inculpés signifierait qu’il existe un cadre institutionnalisé qui permet l’exploitation illégale des ressources d’autres Etats. Cela signifierait également que les Etats mis en cause dépendraient des ressources naturelles des autres Etats. C’est à l’issue des discussions de ce mardi qu’on sera fixé sur les réserves émises par les deux pays.