Bruno Lemarquis dénonce de graves violations des droits humains et du droit international dans le Kivu

Le Coordonnateur humanitaire en République démocratique du Congo, Bruno Lemarquis, dénonce les graves violations des droits humains et du droit international enregistrées dans les villes et localités du Nord et du Sud-Kivu, sous occupation des rebelles du M23, soutenus par l'armée rwandaise depuis plusieurs semaines.
Dans un communiqué rendu public le 3 mars, Bruno Lemarquis exprime sa profonde inquiétude face à la multiplicité des actes de violence ciblés contre les civils, les infrastructures médicales et éducatives, ainsi que le personnel humanitaire, notamment à Goma.
Ces actes constituent non seulement des atteintes graves aux droits humains fondamentaux, mais aussi des violations du droit international humanitaire, rappelle le coordonnateur humanitaire.
Dans ce document, ce haut fonctionnaire onusien indique qu'entre le 1er et le 3 mars, plusieurs hôpitaux de Goma ont été pris pour cible par des hommes armés, marquant une nouvelle escalade de violences contre les structures médicales et le personnel de santé. Pour Bruno Lemarquis, toute attaque visant ces structures essentielles doit cesser.
« Plusieurs autres rapports rapportent une hausse inquiétante des cas d'enlèvements de civils, y compris aux abords des écoles et structures de santé dans certains territoires du Nord et du Sud-Kivu », lit-on dans ce communiqué de presse.
Ce rapport met également en lumière les explosions du 27 février dernier, lors d'une manifestation publique à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, qui se sont soldées par la mort de 13 personnes et des dizaines de blessés parmi les civils.
Ce haut responsable de l'ONU appelle la communauté internationale à redoubler d'efforts pour soutenir la réponse humanitaire en RDC.
« 21,2 millions de personnes sont touchées par des crises multidimensionnelles en 2025. Cette crise requiert 2,5 milliards de dollars pour fournir une assistance vitale à 11 millions de personnes en répondant aux besoins urgents en matière de protection, de santé, de sécurité alimentaire et d'accès aux soins de base », note-t-il.
 

Lire aussi sur radiookapi.net: