RDC : plus de 1000 morts à la suite de l’activisme de la milice Mobondo en près de 3 ans

Plus de 1.000 personnes civiles ont trouvé la mort à la suite des violences de la milice Mobondo dans les provinces issues du Grand-Bandundu, à savoir : Maï-Ndombe, Kwilu et du Kwango, ainsi que la commune rurale de Maluku à Kinshasa et le territoire de Kimvula au Kongo-Central, depuis juin 2022.

Le porte-parole des opérations Ngemba de la 11é région militaire Grand-Bandundu, capitaine Antony Mwalushayi a livré ce bilan, lundi 3 mars à Kikwit, province du Kwilu.

« S’il faut faire un bilan partiel des opérations de traque des miliciens Mobondo dans les opérations Ngemba, surtout axe Kwamouth-Bagata, nous remarquons sur terrain des scènes d’horreur digne d’un film d’Hollywood et qui fait froid au dos. Depuis l’année 2022 jusqu’à ce jour, nous avons enregistré plus de 1.000 personnes déjà mortes du coté civil, sans compter les agents de l’ordre tombés sur le champ de bataille », a fait savoir cet officier militaire.

Au-delà de ces chiffres macabres, les insurgés Mobondo s’illustrent aussi dans des actes de violations des droits de l’homme et surtout des violences faites à la femme.

Il a notamment cité des actes de viols.

Selon capitaine Antony Mwalushayi, il y a le cas de deux jeunes dames enlevées au village Nkomakiro, avant d’être faites esclaves sexuelles pendant plus de deux mois.

Pour ce porte-parole de la 11ème région militaire Grand Bandundu, ce qui se passe actuellement dans la zone opérationnelle Ngemba, mérite l’attention de la justice nationale et internationale pour réparation des victimes.

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