Plusieurs défis et urgences sont sur le bureau de la nouvelle Première ministre, Judith Suminwa et devront obligatoirement être exécutés conformément à la Constitution.
Outre la résolution des conflits dans l’Est de la RDC pour notamment garantir le droit à la paix et à la sécurité aux congolais, le prochain Gouvernement a l’obligation constitutionnelle de garantir les droits économiques, sociaux et collectifs de la population.
Il doit surtout veiller à la redistribution équitable des richesses du pays pour ne pas tomber dans l’infraction de haute trahison tel qu’indiqué dans les articles 56 à 59 de la loi fondamentale.
En analysant les articles 34 à 59 de la Constitution, il s’avère que l’amélioration des conditions de vie des Congolais est une obligation non négociable pour le Gouvernement et la non-application des certaines dispositions expose les gouvernants à l’infraction de Haute trahison.
Parmi les droits inaliénables, l’article 36 consacre la sacralité du travail comme droit et devoir pour chaque Congolais que l’état a l’obligation de garantir avec une rémunération équitable.
Les articles 42 à 47 garantissent le droit à l’éducation et à la santé. Ces articles sont respectés en partie par la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement et de la maternité.
Les droits à un logement décent, le droit d’accès à l’eau potable et à l’énergie électrique sont aussi garantis par l’article 48 de la Constitution.
L’article 52 de cette loi oblige l’état à garantir la paix et la sécurité à tous les Congolais, y compris ceux de l’est du pays.
Par ailleurs, l’enrichissement rapide et la jouissance inéquitable des ressources du pays par les seuls décideurs, bien que couvert par la loi des finances, est érigé en infraction de pillage et de Haute trahison, en vertu de l’article 57 de la constitution.