La Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV) a offert vendredi 22 mars une tribune de presse à Jusitine Tanzia Yagungu, victime d’agression de la part de son chef de service à Gbadolite (Nord-Ubangi). Elle est déléguée syndicale à la Régie des voies aériennes (RVA)/Gbadolite.
Justine Tanzia s’est retrouvée avec sa jambe droite fracturée et plâtrée, parce qu’elle voulait s’enquérir sur la suite de l’argent de propagande laissé à Gbadolite par le Chef de l’Etat lors de la campagne électorale en novembre 2023.
Depuis, elle est sous traitement à Kinshasa et s’appuie sur des béquilles pour marcher.
Cependant, elle se plaint d’être obligée par ses chefs de regagner son poste de travail à Gbadolite au risque de perdre son emploi. Elle en appelle ainsi au secours de toutes les femmes.
voici les propose de Justine Tanzia, tels qu'interprétées par sa fille :
« Lors de la campagne électorale, après le départ du chef de l’Etat de Gbadolite, il nous avait laissé l’argent de la propagande. Mais celui qui avait réceptionné cet argent avait fui. En tant que déléguée syndicale, on m’en avait informé. Voulant m’enquérir, mon chef va m’agresser dans son bureau et mon pied s’était retrouvé coincé à une table métallique. Brutalisée, je m’en étais tirée avec des égratignures au dos et mon pied droit fracturé. Le dossier était porté devant le procureur général près la cour d'appel de Gbadolite qui l’avait convoqué. Mais, c’était sans succès. On n’avait jamais été confronté et le dossier était classé. Alors que je suis encore sous traitement à Kinshasa, on m’oblige de retourner à Gbadolite. C’est pourquoi j’en appelle au secours de toutes les femmes. »