Un cas confirmé de monkey pox ou variole du singe, venu d’Inongo (Mai-Ndombe), est sous traitement à l’Hôpital général de référence de Kinshasa (HGRK), ex-Mama Yemo.
Le directeur du programme national de lutte contre le monkey pox, Dr Shongo Lushima a livré cette information, mardi 22 août à Radio Okapi.
Il a également confirmé que ce patient admis aux soins est un homme d’une trentaine d’années, arrivé vendredi dernier à Kinshasa par bateau, venant de la ville d’Inongo (Mai-Ndombe).
Dr Shongo Lushima a néanmoins précisé que l’état du patient est stable.
Pour l’heure, une cinquantaine de ses contacts, dont des membres du corps médical, sont sous surveillance des équipes de riposte.
Entre temps, une femme qui a voyagé à bord de la même embarcation que ce cas confirmé et qui venait d’accoucher à la maternité de Bumbu est aussi en voie d’être transférée à l’Hôpital général de référence de Kinshasa, car présentant des signes apparentés au monkey pox, explique Dr Shongo Lushima.
Ce dernier appelle la population à ne pas paniquer.
Il l’invite tout de même à référer tout cas suspect à un centre de santé :
« Quand vous voyez quelqu’un qui fait la fièvre suivie immédiatement un ou 2 jours après des éruptions cutanées qui commencent par la tête, la face, surtout les extrémités : les paumes des mains, les plantes des pieds. C’est pendant cette période d’éruption là qu’il y a la transmissibilité. De préférence, amenez-le dans un centre de santé le plus proche ou si vous avez les moyens, vous l’amenez à l’Hôpital général de référence de Kinshasa. Là vous coupez la chaine de transmission ».
Le directeur du programme national de lutte contre le monkey pox a insisté sur le fait qu’il faut éviter « le contact physique avec le malade ou ses objets souillés ou ses déjections, excrétions : sueur, etc. ».
Avant d’ajouter : « Et il ne faut pas que tout le monde de la famille le touche, dorme avec lui.
Donnez une seule personne qui puisse se charger de lui et l’amener à l’hôpital.
Tout est fait pour contenir la situation, assure Dr Shongo.
« Maintenant nous faisons des informations pour les structures de santé pour transférer tous les cas suspects, de les amener à l’Hôpital général de référence de Kinshasa où nous avons déjà commencé à mettre en place la prise en charge », a-t-il indiqué.