Deux structures citoyennes du territoire de Banalia, dans la province de la Tshopo ne partagent pas la même vision par rapport à l’exploitation au travail de l’entreprise minière « Libela » dans la localité Popoyi.
Alors que l’Association pour le Développement de Banalia sollicite du ministre de tutelle la suspension des activités de Libela pour exploitation illicite des ressources minières, la Société civile, Forces vives, cependant soutient cette entreprise.
Ces deux structures citoyennes de Banalia ont affiché leur divergence le jeudi 18 mai, au cours d’une émission à la station provinciale de la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC).
Depuis cinq ans, Libela exploite de manière illicite et détruit l’environnement a déclaré le président l’Association pour le développement de Banalia, le professeur Antoine Ngute Novoto.
« Libela travaille sans avoir un permis d’exploitation seulement avec un permis de recherche. Nous avons demandé au ministre d’arrêter cela jusqu’à ce qu’on voie clair. Nous voulons tout simplement que Libela puisqu’elle exploite, puisse avoir un permis d’exploitation. Et nous allons faire un retour en arrière voire depuis quand ils exploitent, ils devront être conséquents », a martelé Antoine Ngute.
Pour le président de la société civile, Forces vives de Banalia, Didier Maindo, Adeban n’a pas été mandaté par la base. Elle doit laisser Libela exercer ses activités.
« Ce que Adeban a fait c’est faux et archifaux. La communauté n’a pas mandaté les politiciens natifs de Banalia d’aller réclamer ici à leur nom. Je condamne mes frères Adeban dans cette déclaration. Il parle au nom de la base ici à Kisangani mais la base elle-même n’est pas informée de tout ce qu’ils font ici comme manouvre », a-t-il rétorqué.
En dépit de cette contradiction, les deux structures recommandent tout de même la descente du ministre provincial des Mines sur le terrain afin de tirer les choses au clair.