Une équipe d’analystes de la Division provinciale de la santé du Kwilu a clôturé, samedi 19 mars, le prélèvement d’échantillons des eaux usées à Bandundu afin de se rassurer de la présence ou non du virus de la poliomyélite.
C’est ce qu’a indiqué l’analyste épidémiologiste de cette division, Samuel Manta, à Radio Okapi :
« Hormis la recherche active que nous menons dans les structures ou dans les communautés, c’est-à-dire que si, par exemple, un enfant présente la paralysie flasque aigue, nos prestataires sur terrain prélèvent les échantillons de selles. Donc, nous avons couplé cela avec la surveillance environnementale. Et là, c’est le prélèvement des échantillons des eaux usées, pour se rassurer réellement que le virus PVS (Polio virus sauvage) n’y circule plus », a-t-il expliqué.
Samuel Manta a également précisé que Bandundu est la zone de santé pilote par rapport à cette activité tenue aux sites de Nto Luzingu et de Luie.
A travers cette activité, la Division provinciale de la santé du Kwilu prélève les eaux usées, contenant des excrétas et l’eau dans laquelle se trouveraient des selles sur lesquelles se fait la recherche de ce virus.
Ce travail a été fait avec l’aide d’une équipe de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) où les échantillons seront envoyés pour analyse.
« Nous couplons plusieurs activités pour la recherche. Nous descendons sur terrain, nous avons identifié les eaux usées dans les sites, nous prélevons ces eaux -là. Nous emballons les échantillons et nous les expédions à l'INRB à Kinshasa pour des recherches afin de se rassurer que le virus ne circule pas. L’objectif est d’éradiquer la poliomyélite », a renchérit cet analyste épidémiologiste.