La ville de Lisala, chef-lieu de la province de la Mongala, fait face à plus d’une vingtaine de têtes d’érosion qui engloutissent des quartiers, les artères et même des marchés.
Plusieurs habitants sont contraints d’abandonner leurs habitations et de se réfugier vers la partie nord de la ville, où les maisons poussent comme des champignons.
Le centre jadis névralgique au croisement des avenues Mama Yemo et du port où se trouvait, le quartier général de l’entreprise Scibe Zaïre est englouti par une érosion.
Même le brillant marché Matonge, sur l’avenue Mama Yemo n’existe plus.
A la place, se trouve désormais un ravin de plusieurs mètres de profondeur.
Dans la partie Est de Lisala, le cimetière qui se trouvait derrière l’Hôpital général de référence a disparu dans le ravin avec tout son contenu.
L’évolution de cette érosion à même coupé l’avenue du camp, l’entrée principale de la ville en provenance de Gbadolite.
Alors que dans l’Ouest, les avenues de l’Equateur et Bolongo entretiennent des larges ravins qui ont déjà engloutis plusieurs maisons et encerclent même la paroisse catholique Notre-Dame.
A Lisala, seule l’avenue qui part du centre-ville jusqu’à l’aérodrome est praticable de bout en bout.
Certaines sources sur place attribuent l’avancée de ces érosions notamment aux constructions anarchiques.