Guerre de Goma : le CICR poursuit la récupération, l’identification et l’enterrement des corps de victimes

Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a affirmé, jeudi 6 février, poursuivre des interventions de récupération, identification et enterrement des victimes de la guerre ayant opposé dans la ville de Goma l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 aux FARDC et Wazalendo.

Eléonore Asomani, porte-parole de cette structure, a fait cette affirmation à Radio Okapi.

D’après ce responsable, le CICR apporte un soutien technique et de formation à la Croix-Rouge locale. Sans évoquer les chiffres, elle ajoute que ces enterrements concernent toutes les victimes sans distinction.

« C’est un mélange parce que nous, on ne distingue pas. On fait notre possible pour s’assurer d’une bonne identification des corps afin de diminuer le stress des familles le moment venu quand elles viennent chercher leurs proches. Il y a beaucoup de corps et les enterrements vont prendre plusieurs jours », a souligné Eléonore Asomani.

Elle a également précisé que le CICR coordonne ce travail avec toutes les structures compétentes de Goma notamment les morgues, les hôpitaux, la Division provinciale de la santé, le service de protection civile pour une gestion appropriée des dépouilles.

Pour Eléonore Asomani, l’urgence s’impose pour l’assainissement des milieux où des corps ont traîné et auraient été en contact avec de l’eau ou le lac afin d’éviter les maladies notamment la diarrhée et le choléra.

Le processus d'enterrement des corps de personnes tuées lors des combats a débuté le 4 février, dans la ville volcanique.