Les populations du Grand-Equateur sont confrontées, depuis trois mois, à de graves inondations ayant détruit des infrastructures socio-économiques et des champs.
Selon des sources, des sinistrés ne savent pas pratiquer leurs activités de survie notamment la culture et la récolte des champs, la chasse et la pêche, y compris le commerce.
Le président des Fédérations des pêcheurs de l’Equateur, Jean Bakandi a indiqué que, plusieurs paysans pêcheurs se sont délocalisés vers la terre ferme, la capture de gros poissons du fleuve étant devenue difficile.
Il a indiqué que cette situation a privé aux pêcheurs de moyens habituels de survie.
La digue entre Bolomba et Ingende (Equateur), sur la nationale n° 8, est totalement engloutie, indiquent des témoins.
« Les véhicules ne traversent plus avec des marchandises. De même sur la RN 23, au Sud-Ubangi », a signalé le maire de Zongo.
Un commerçant joint à Bongandanga (Mongala) dit avoir perdu plus de 100 sacs de maïs, détruits à la suite de l’inondation de son entrepôt, avant leur évacuation à Kinshasa.
Dans plusieurs localités du grand Equateur, l'eau a même submergé de grandes étendues des champs. Cela empêche même la récolte et le rouissage de manioc.
Ce qui fait craindre à l’Administrateur du territoire de Libenge, Wutu Nonge la famine pour sa population.
Il s’observe déjà une rareté et une hausse du prix de chikwangue, des cossettes de manioc, des charbons et d’autres produits sur les marchés du grand Equateur.