Les opérateurs pétroliers membres de la FEC ont réclamé, lundi 7 novembre, du gouvernement provincial de l’Ituri, l’asphaltage de la route Mahagi-Kisangani et celle reliant Aru à Kisangani.
Cette réclamation fait suite à l’accord signé depuis 2019 entre les deux parties sur la réhabilitation des routes dans chaque territoire de l’Ituri.
Selon cet accord, chaque camion-citerne qui entre ou qui transite par l’Ituri paie la taxe conventionnelle estimée à 1000 USD au Fonds d'entretien routier (FONER).
En contrepartie, le gouvernement provincial de l’Ituri devait arranger les routes voire asphalter certaines 5 kms d'artères principales dans chaque chef-lieu de territoires.
Près de trois ans après la signature de cet accord, le président de la FEC du territoire d’Aru, Robert Amasi constate qu’aucune route n’est asphaltée.
En plus de l'insécurité qui réduit le trafic, ces pétroliers se plaignent également de l’état délabré des routes de cette partie du pays alors qu'ils paient leur taxe.
Pour sa part, le conseiller du gouverneur de l’Ituri en charge de la communication, soutient que plusieurs axes routiers de cette province sont déjà réhabilités et d’autres sont en chantier grâce à ce fonds.
Le lieutenant Jules Ngongo reconnait toute de même que le gouvernement provincial fournit des efforts pour entretenir certaines routes.
Pour la ville de Bunia, c’est l’entreprise SAFRICAS qui avait gagné le marché d’asphaltage de 15 KM des artères principales. Des travaux qui avancent à pas de tortue, affirment certains observateurs.
