Revue de la presse du mardi 4 octobre 2022
Les journaux parus mardi 4 octobre à Kinshasa s’intéressent aux travaux de la PRECOP27, ouverts lundi dans la capitale congolaise.
« C’est un véritable réquisitoire qu’a fait la VPM Eve Bazaiba devant près de 64 ministres du climat réunis à Kinshasa », rapporte L’Avenir, à l’occasion des travaux préparatoires de la 27ème Conférence des parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique « PRECOP27 ».
Parmi les préoccupations qu’elle a soulevées, figurent « en premier lieu, la tendance à la banalisation du non-respect des engagements internationaux pris par les parties à la Convention cadre des nations unies sur le Changement climatique, avant et pendant la COP26 ».
A cela s’ajoute, selon le tabloïd, « la question des pertes et dommages liée aux impacts du changement climatique qu’il faut distinguer de celle de l’adaptation au changement climatique et les aborder séparément ; en troisième lieu nous citons la difficile cohabitation entre les questions de survie d’une part, et celles relatives à la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’autre part ».
«Nous avons besoin d’exploiter nos ressources naturelles et trouver du pain à nos enfants, mais sur la ligne de ce devoir, il y a de plus en plus d’obstacles associés à la nécessité de réduire nos émissions. Plusieurs pays africains ont du mal à opérer un choix entre la survie de leurs populations et le contrôle des émissions de gaz à effet de serre, alors que le continent n’est responsable que de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Que faire dans ces circonstances ? Exploiter nos ressources et nourrir nos enfants ou les contempler et les laisser mourir de faim», a affirmé Eve Bazaiba, cité par La Prospérité.
L’éternel accompagnement des pays industrialisés sollicité à l’endroit des pays du Sud occupera une bonne place dans les discussions, renchérit La Tempête des Tropiques.
« Surtout que tous les engagements pris, même les tout derniers de la Cop 26 sont restés lettre morte. C’est le financement toujours brandi pour combattre la pollution qui a toujours c achoppé. Les pollueurs hésitent encore d’assumer leurs responsabilités face aux pays qui protègent l’environnement », précise le quotidien.