Le Bureau conjoint des Nations unies (BCNUDH) a documenté, durant le mois de juillet 2022, 371 violations et atteintes aux droits de l’homme sur tout le territoire de la République démocratique du Congo. Ce chiffre représente une réduction de 25% par rapport au mois de juin 2022, où le avait enregistré 475 violations.
Cette réduction reflète la diminution à la fois des violations attribuables principalement aux agents de l’Etat. Sur le plan judiciaire, le BCNUDH a continué à apporter son soutien aux autorités congolaises dans le cadre de la lutte contre l’impunité des violations et des atteintes aux droits de l’homme.
Dans les territoires affectés par les conflits, 314 violations et atteintes aux droits de l’homme, commises par toutes les parties ont été documentées en juillet 2022, avec un total de 701 victimes parmi lesquelles au moins 200 civils (140 hommes, 27 femmes et 33 enfants) victimes d’exécutions sommaires et extrajudiciaires.
Les groupes armés sont les principaux responsables avec 75% des atteintes documentées dans ces territoires affectés par les conflits, indique le rapport.
Le même document renseigne que les atteintes perpétrées par les différents groupes Maï-Maï et les combattants de la CODECO ont cependant connu une augmentation significative. Celles attribuables aux membres des ADF ont diminué au Nord-Kivu mais considérablement augmenté en Ituri, par rapport au mois précédent.
Les cas de violences sexuelles liées au conflit sur des victimes adultes documentées en juillet ont augmenté par rapport au mois précédent. Le BCNUDH a enregistré au moins 58 victimes adultes au cours du mois en revue, contre 27 au mois de mai. Cette augmentation est principalement liée au nombre de cas commis en avril et en mai derniers, et documenté au cours d’investigations récentes.
A l’instar du mois précédent, les groupes armés sont responsables de la majorité des cas de violences sexuelles commises sur les civils.