L’Intersyndicale des enseignants encourage le gouvernement à continuer à répondre aux attentes des spécialistes de la craie. Cette recommandation a été formulée ce samedi 30 avril à Kinshasa, à l’occasion de la célébration de la journée nationale de l’enseignement célébrée sous le thème : « la gratuité de l’enseignement primaire, garantie à l’éducation pour tous ».
Si le gouvernement a donné une réponse favorable à un bon nombre de revendications des enseignants, beaucoup reste encore à faire, estime Godefroid Matondo, porte-parole de l’Intersyndical des enseignants.
Il appelle le gouvernement à examiner les questions qui restent pendantes notamment l’ouverture de la caisse de retraite des enseignants.
Pour sa part, le président de l’Association nationale des parents d’élèves et étudiants du Congo (ANAPECO), David Diatezua, salue la gratuité de l’enseignement primaire, une réforme qui vient soulager la misère des parents congolais.
La célébration de cette journée à Kinshasa a été marquée par un défilé de plusieurs élèves venus des écoles de la place.
Dans la province du Maniema où un défilé a été organisé à la tribune centrale de Kindu par la division provinciale de l'EPST, la cérémonie a été présidée par le ministre provincial de l’EPST.
L’Association nationale des parents d’élèves et des étudiants du Congo a déploré pour sa part la baisse du niveau de l'enseignement.
Appel à la conscience professionnelle
Dans la province du Kwilu, le sous-proved de la sous province éducationnelle Idiofa 1 Cyrille Ilolube a, à cette occasion, appelé les enseignants à la conscience professionnelle.
« C’est une très grande ambiance inhabituelle aujourd’hui. Vous entendez là ce sont des fanfares qui résonnent. Il y a des effets produits par les élèves, les chemises, les pagnes pour la coupe et couture, les gâteaux pour la nutrition, les différents effets produits par les écoles sont présentés. A tous les enseignants nous leur demandons d’emboiter le pas, de regarder l’éducation comme la pédale, la pédale pour accélérer le processus éducatif de notre pays. Et aux parents nous leur demandons de soutenir l’éducation de leurs enfants, à les pousser à aller à l’école parce que filles et garçons, tous doivent être à l’école », a lancé Cyrille Ilolube.
Certains enseignants de Boma non payés
Au Kongo-Central, les enseignants de la ville de Boma et ceux du village Kinlele payés par la FNB BANK, « passent cette journée du 30 avril dédiée à l'enseignant dans la précarité totale avec les poches vides », renseigne Tsasa Bingana, préfet de l'Institut Nsungu.
Selon lui, la paie a toujours été tardive dans cette institution bancaire.
Il fait remarquer que d'autres enseignants de la ville de Boma, affiliés dans d'autres banques, ont été servis depuis le début de cette semaine.