Le Groupe des 13 Parlementaires et personnalités politiques (G13) propose une « méthodologie beaucoup plus consensuelle » sur la proposition de loi électorale. Il a fait cette proposition au cours d’une audience le mardi 19 avril avec le bureau du président de l’Assemblée nationale.
Initiateur de la proposition de loi portant révision de la loi électorale, le G13 est allé proposer au bureau Mboso les « lunettes de lecture » de ce texte de loi majeur pour la préparation des élections en RDC.
Le G13 a soutenu l’option de recueillir les amendements de tous les groupes parlementaires afin de dégager et renforcer le consensus politique au tour de la loi électorale.
« On est là pour discuter avec le bureau de la proposition portant révision de loi électorale initiée par le G13 et présentée à l’Assemblée nationale, il y a quelques jours et dont le débat va démarrer le jour qui suit. Le G13 a voulu rencontrer le bureau de l’Assemblée nationale pour apporter son soutien sur la méthodologie la plus appropriée pour le débat et l’examen de cette proposition de loi qui est un texte majeur pour la préparation des élections en RDC », a précisé Daniel Mukoko Samba.
Selon lui, c’est le point convergent de ces discussions qui se trouve dans cette proposition de loi. Mais aujourd’hui, c’est un débat parlementaire, « c’est au sein de l’Assemblée nationale que ce débat va avoir lieu. Et bien sûr, la loi électorale est une loi d’arbitrage, qui fixe les grandes règles du choix des animateurs des institutions politiques. Ce choix qui requière un plus large consensus. »
Dans le même ordre d’idées, le G13 a salué la position prise par le président de l’Assemblée nationale qui a défini la méthodologie d’un débat apaisé et éclairé, pouvant permettra aux Congolais de comprendre les grandes innovations proposées par cette loi.
CENCO-ECC à l’Assemblée nationale
Dans la même journée de mardi, le duo CENCO-ECC a rencontré aussi le bureau de l’Assemblée nationale pour rendre compte de leur tournée, auprès des acteurs majeurs et parties prenantes au processus électoral en RDC sur la même problématique.
Une semaine environ après avoir conféré avec le président de l’Assemblée nationale, le révérend Éric Senga, de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) et Mgr Donatien Nshole, de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), sont revenus faire le point de leurs discussions avec le président de l’Assemblée nationale.
« Compte tenu du climat de méfiance qui existe à partir de ce qu’on a connu l’an passé par rapport au processus électoral, l’ECC et la CENCO, qui sont convaincus qu’il faut un minimum de consensus pour des élections inclusives, crédibles et apaisées, ont fait le tour en commençant par l’Assemblée nationale. On a bouclé le tour », a indiqué Monseigneur Donatien Nshole.
Maintenant, a-t-il poursuivi, « on est revenu pour échanger avec le président de l’Assemblée nationale là-dessous. On a été édifié de l’ouverture qu’il donne par rapport à la loi électorale et par rapport à cela, s’il y a des cahiers des charges, et s’il y a des gens qui pensent qu’on peut se retrouver dans un contexte pour rechercher un consensus dans ce cadre-là, c’est faisable.»
Selon lui, « Christophe Mboso dit que ce n’est pas de sa compétence de sortir de ce cadre de la loi par rapport à d’autres revendications. Nous ne sommes que des mandatés, nous allons réfléchir, et puis, on verra la suite. Nous comme Eglises, nous créons les conditions de faisabilité de ce consensus. »