Le Potentiel : "Confessions religieuses : l’évêque Dodo Kamba à la présidence de la plateforme"


L'élection de l’évêque général Israël Dodo Kamba Balanganay à la présidence de la plateforme des confessions religieuses constitue la Une des journaux paraissant ce vendredi 3 décembre à Kinshasa.

Le Potentiel mentionne qu'au terme d’une session extraordinaire tenue à Kinshasa du mardi 30 novembre au jeudi 2 décembre 2021, six des huit traditionnelles confessions religieuses reconnues en RDC ont pris  acte de  la  rupture  déclarée  par  l’Église  du  Christ  au Congo (ECC) et de la suspension de participation de la Confrence épiscopale nationale du Congo (CENCO) au sein de la plateforme qui les réunit.
 À cet effet, poursuit le journal, ces dernières ont pourvu à ces retraits  en procédant à  la désignation de  l’Église de réveil du Congo (ERC) et la Communauté islamique en RDC (COMICO) respectivement comme présidente et vice-présidente  des confessions religieuses.

La Prosperité précise que sont élu "l’Eglise du réveil du Congo, représentée par son représentant légal, l’évêque général Israël Dodo Kamba Balanganay, à la présidence de la plateforme, et la Communauté islamique en RDC représentée par son imam représentant légal, Cheikh Abdallah Mangala Luaba,  à la vice-présidence. 
Par la même occasion, ajoute le quotidien, conformément  à  l’article  2  de la Charte, les membres de la plateforme ont décidé de transférer le siège de la plateforme du n°59  de  l’avenue Mont-Virunga dans la commune de la Gombe, à la villa 80 du Quartier Joli Parc à Mont-Fleuri, dans la commune de Ngaliema''.

L'Avenir, de son côté, note que les membres de la plateforme agissent ainsi en prenant acte de la suspension des activités de l'ECC et de l'église catholique.

"Les membres ont également suivi la suspension de la participation de l’Eglise catholique à la Plateforme des confessions religieuses décidée par les évêques et annoncée au cours d’un point de presse lundi à Kinshasa", souligne le journal.

AfricaNews de clarifier que la CENCO et l’ECC s’étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de CENI contrairement aux autres confessions religieux, évoquant « ses accointances tribales avec l’actuel Chef de l’Etat qu’il favoriserait aux prochains scrutins». Ce que d’autres comme l’ERC (églises de réveil), la COMICO, l’Eglise kimbanguiste, les Eglises indépendantes avaient balayé d’un revers de la main tablant sur « l’expertise et les compétences de Denis Kadima en matière électorale».

L’ECC et la CENCO avaient, rappelle le quotidien, appelé de tous leurs vœux l’Assemblée nationale de ne pas entériner la candidature de Kadima à la tête de la CENI et au Président de la République de ne pas prendre une ordonnance l’investissant. Ces deux Confessions religieuses n’ont pas été écoutées. C’est ainsi qu’elles ont décidé de suspendre leur participation aux activités de la plateforme.

Avant leur départ, la CENCO assumait la présidence et l’ECC la vice-présidence qui reviennent aujourd’hui respectivement à l’ERC et à la COMICO.