Les femmes leaders de la province de Maniema disposent désormais d'un plan stratégique d'inclusion de la femme dans les instances décisionnelles au sein de cette province.
Elles ont adopté ce document mardi 16 novembre à Kindu, à l'issue d'un atelier organisé en leur faveur par le programme de maintien de la biodiversité et gestion durable des forêts, financé par la GIZ.
Pour la commissaire provinciale en charge du portefeuille, amélioration des climats des affaires, de l'entrepreneuriat et de la lutte contre la corruption, Marcelline Lubanda Mateso, les femmes doivent s’investir elles-mêmes pour éliminer les obstacles à leur inclusion dans les instances de prise de décision :
" Nous avons d'abord chercher ce qui fait à ce que la femme ne soit pas représentée dans les instances décisionnelles. Et comme stratégie, nous avons vu qu'il y a eu les us et coutumes, les stéréotypes, la peur, la crainte et manque de volonté des décideurs pour ne citer que ceux-là. Sur ce, nous avons prévu ce que la femme doit faire pour se retrouver. Donc la femme doit, par exemple, étudier, éviter la crainte, elle doit aussi éviter la peur. Les femmes doivent aussi prendre conscience d'elles-mêmes pour qu'elles soient à mesure de faire face, d'éliminer les obstacles qui sont devant elles pour qu'elles soient aussi inclues dans les instances décisionnelles".
Elle a, par ailleurs, sollicité l’application de la parité telle que prônée dans la constitution du pays :
"Aux décideurs, nous demandons la représentativité des femmes aux instances décisionnelles, comme c'est prévu dans la constitution à l'article 14 que la femme doit être représenter à 50% dans les décisions pour valoriser le développement de notre pays".