Les écoles publiques qui étaient en grève n’ont pas repris les cours ce lundi 1er novembre. Les enseignants ont décidé de poursuivre le mouvement de grève.
Des parents qui ont amené les enfants le matin dans différentes écoles ont été contraints de les ramener à la maison. Parfois énervés d’avoir engagés des dépenses alors que les enfants sont parfois renvoyés à partir de la porte.
En effet, la reprise des cours restait hypothétique ce lundi 1er novembre dans les écoles publiques, à cause des divergences entre les enseignants et leurs délégués aux négociations avec le gouvernement à Kisantu, dans le Kongo-Central.
Deux jours après la reprise des travaux de la commission paritaire gouvernement et banc syndical des enseignants, une frange des délégués des enseignants à ces assises ont lancé, vendredi 29 octobre, un appel à la reprise des cours dès ce lundi dans les écoles publiques.
Dans un communiqué signé le vendredi 29 octobre par Godefroid Matondo, porte-parole de l’Intersyndicale de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), le banc syndical des enseignants suspendait la grève déclenchée sur toute l’étendue du pays et annonçait la reprise des enseignements dès ce 1er novembre.
Pour sa part, la Synergie des syndicats des enseignants de la RDC, qui prend part à ces travaux, parlait déjà d’une impasse au sein des délégations syndicales, parce que "le gouvernement fait suspendre cette grève par ceux qui ne l’ont pas décrétée".
Jean Bosco Puna, secrétaire général de cette structure avait conseillé aux autorités du pays d’accélérer les travaux afin de lever des options fondamentales en rapport avec les revendications des enseignants.