Une équipe de la MONUSCO au Sud-Kivu renforce les capacités des commandants et officiers de l’armée ainsi que les commissaires de Police nationale congolaise (PNC). Trente officiers au total, dont la moitié de la PNC, prennent part aux assises du 24 au 28 octobre à Kigulube au Sud-Kivu
La formation porte sur les « mécanismes de préventions et protection contre les droits de l’homme et le droit international humanitaire en zone de conflits ».
Selon des sources locales, les forces de sécurité congolaises sont impliquées dans plusieurs violations des droits de l’homme à Kigulube. Les barrières payantes sont érigées le long de la route nationale numéro 2 (RN2), sur l’axe Kigulube-Maimingi.
Chaque passant débourse obligatoirement 1000 francs congolais (0.5$), faute de quoi, il est passé à tabac. Ces barrières étaient pourtant érigées pour sécuriser les points chauds, où les combattants venaient régulièrement piller les usagers de la RN2.
Une autre entrave, ce sont les arrestations arbitraires pour dettes opérées par la PNC à Kigulube.
L’équipe du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), en mission sur place, essaie de recadrer les officiers ayant en charge l’encadrement des policiers et militaires basés à Kigulube.