Les importateurs des produits pétroliers de l’Est de la RDC ont fermé leurs stations-service samedi 31 juillet dans la province de la Tshopo. D’après des sources locales, ce dimanche 1 aout, une seule station d’Engen, qui s’approvisionne à partir de Kinshasa fonctionne. Cette situation entraine des longues files d’attente de conducteurs de motos et des véhicules. Ces derniers attendent impatiemment afin d’être servies en quantité strictement limitée.
Selon les pétroliers, la cause de la fermeture des stations-service dans la ville est consécutive à la décision d’une délégation du ministre de l’Economie nationale d’imposer une structure de prix des produits pétroliers à appliquer à l’Est du pays. Lors d’une rencontre le vendredi dernier entre les deux parties, les violons ne se sont pas accordés.
Les délégués du ministère de l’Economie nationale aimeraient que le carburant soit vendu à 1880 francs congolais (0.75USD) pour un litre d’essence et 1900 francs congolais (0.85), pour celui de gasoil.
Cette structure a été rejetée par les opérateurs économiques du secteur qui estiment qu’ils pourraient travailler à perte, s’ils appliquaient ces prix.
Ils proposent plutôt 2150 francs congolais (1.075 USD) et 2100 francs congolais (1.05 USD) respectivement pour l’essence et le gasoil.
En attendant que le ministre de tutelle prenne la décision finale, les importateurs des produits de l’Est ont décidé de fermer leurs stations à partir de samedi.
Sur le marché, les prix ont grimpé exagérément chez les revendeurs communément appelés Kadhafi. Ils revendent un litre d’essence à 2800 francs congolais (1.4 USD) voire 3000 francs congolais (1.5 USD). Le gasoil est vendu à 2500 francs congolais (1.25 USD).