L’ASBL Congo Action pour la Diplomatie Agissante (CADA) a exprimé, ce lundi 7 avril, sa satisfaction de voir Kinshasa et Washington parvenir à un compromis pour la signature d’un accord visant à utiliser les minerais afin de combattre l’insécurité dans l’Est de la RDC.
Le coordonnateur de cette organisation citoyenne, Éric Kamba, a dévoilé son point de vue dans une déclaration parvenue à Radio Okapi. Il a regretté que certains Congolais s’efforcent d’entraver cet accord qui, selon lui, pourrait considérablement réduire l’influence néfaste de nombreux exploitants illégaux de minerais dans la partie orientale du pays.
Cet acteur de la société civile estime que la signature d’un accord avec les États-Unis paraît judicieuse, au regard des difficultés rencontrées par la RDC dans ses efforts de pacification de cette région.
« Le contrat, en question, mérite d’être signé. Cela dans la mesure où le Congo éprouve encore beaucoup de peine à se sécuriser et à maîtriser le flux des minerais extraits par divers acteurs qui disparaissent ensuite, par fraude et contrebande, avec l’aide des pays voisins, notamment le Rwanda et l’Ouganda, en direction de l’Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord », a déclaré Éric Kamba.
Il a également recommandé au président de la République de constituer une équipe pluridisciplinaire de négociateurs composée des ministres sectoriels, notamment les ministères des Affaires étrangères, des Mines, du Commerce extérieur, du Portefeuille et des Finances, ainsi que des techniciens issus de la Gécamines et de SAKIMA.
Dans ce projet, Éric Kamba a en outre souhaité que les entreprises minières opérant dans l’Est du pays soient associées, en raison de leur maîtrise des divers problèmes liés à l’exploitation minière dans cette région.
