Neuf pavillons du marché Basoko dans la commune de Mbandaka sont en train d’être réhabilités. Radio Okapi a constaté, mardi 27 juillet, que la toiture, jadis délabrée, est aussi en train d’être remplacée. La réhabilitation de ce marché entre dans le cadre de la redynamisation des activités économiques, dans le but de restaurer l’économie de la province.
Les tôles, les colonnes, les toilettes et le pavement sont reconstruits, une semaine après le lancement des travaux de réhabilitation de ce lieu de négoce.
A en croire le bourgmestre de la commune de Mbandaka Jean Pierre Gbalo Limbaya, initiateur du projet, ces travaux de réhabilitation sont en marche grâce à la génération Fatshi (Félix-Antoine Tshisekedi), qui a répondu favorablement sa demande et à celle des vendeuses dépourvues d’un lieu adéquat pour étaler les marchandises.
Au regard des premières réalisations, des vendeuses du marché de Basoko ont remercié le bourgmestre Gbalo et surtout le coordonnateur de la Nouvelle génération Fatshi, Junior Mata :
« Je félicite Junior Mata, que Dieu le bénisse. Autrefois quand il pleuvait, nous étions complètement mouillées avec nos marchandises. Comme ils ont réhabilité ainsi nous allons vendre à l’aise. Les clients qui nous avaient fui vont revenir », indique l’une des vendeuses. »
L’initiative vient aussi revaloriser Basoko, et va réduire l’insécurité et booster son économie, poursuit le chef du quartier Nduro GBUKA :
« Je suis tellement satisfait. Avec cette réhabilitation je vois que les activités vont reprendre. Même les recettes au niveau de notre quartier »
Jean Pierre Gbalo Limbaya réunit tous les chefs de marchés de son ressort et les exhorte à maximiser les recettes dues à la taxe d’étalage dans le but de lutter contre les multiples marchés pirates éparpillés çà et là.
Créé en 1978, par l’ancien gouverneur Ngoma Ntoto Bwana, notamment pour servir les paysans et riverains de l’intérieur à écouler leurs produits dans la partie Est de la ville de Mbandaka, le marché de Basoko s’est vu être abandonné vers les années 2000, à la suite de son délabrement très avancé, étant devenu un repaire des bandits et autres enfants de la rue.